Voici quelques nouevlles que j'ai écrites il y a un petit bout de temps. Donnez-moi vos avis ! :3
Rose.
Il était une fois…
Elle s’appelait Rose. Elle était la plus belle de toutes. Sa beauté était pareille au coucher de soleil. Ses sœurs, Violette et Pensée, étaient jalouses d’elle, mais l’aimaient car Rose était non seulement la plus belle mais la plus gentille.
Rose était née au Printemps. Eclatante, comme ses sœurs nées en même temps qu’elle, elle faisait la fierté de sa mère Marguerite qui se faisait vieille. Marguerite éclatait, elle, de blancheur. Elle n’était plus aussi jolie qu’avant, mais possédait encore un certain charme. Mais la pauvre succomba lors de l’Automne.
Ses trois filles furent orphelines. Pensée, la plus jeune, finit par suivre sa mère : emplie de douleur et de chagrin, elle n’avait pas longtemps supporté non plus l’Automne qui en était maintenant à son milieu.
Violette mourut quelques jours avant l’Hiver. Sauvagement agressée puis laissée pour morte. Rose la pleura énormément. Elle était seule au monde désormais. Ses amies disparaissaient lentement, une à une. Un matin, elle se réveilla seule.
Ses pleurs ne furent jamais entendus. Personne ne comprit sa tristesse. Elle était seule, seule au monde ! Personne n’était là pour lui parler, la rassurer, la réconforter. Personne n’était là pour satisfaire son narcissisme, vanter sa beauté, son intelligence.
L’Hiver commença. Un jour, Rose perdit connaissance. Elle se réveilla dans de l’eau. Où était-elle ? Pas où elle vivait avant, non. Certainement pas.
Elle se rendit compte, en se regardant, que sa beauté avait flétri. Elle n’était plus aussi éclatante qu’avant. Mais où était-elle ? Pourquoi ? …
Un jour, elle s’endormit et ne se réveilla plus.
Il était une fois, une petite fille qui offrit à sa mère une jolie rose rouge, très belle…
Pas de nom
(cette nouvelle était en fait une rédaction que j'ai écrite pour une amie ; le sujet était d'écrire un texte avec cinq des mots suivants : Crainte - angoisse - inquiètude - frissons - peur - soulagement - émerveillement - désir - regrets - remords ; comme vous l'aurez remarqué, je les ai tous mis ^^)
Emma se trouvait quelque part. Où ? Elle ne savait pas. Autour d’elle, tout n’était qu’obscurité. Un brouillard noir, glacial, qui lui donnait des frissons de la tête aux pieds. Elle ne voyait pas ses mains quand elle les tendait devant elle. Cela devait faire une bonne dizaine de minutes, voire plus, qu’elle était là, debout, et rien ne se passait. Elle ne bougeait pas. Peut-être serait-il temps de bouger ? Oui, cela valait mieux. Emma posa un pied, puis un autre. Une angoisse lui serrait le cœur, et elle sentait la chair de poule monter le long de son bras. Ses pas semblaient résonner dans l’espace vide dans lequel elle se trouvait, et elle sentit la peur la gagner. Où était-elle ? Que faisait-elle ici ? Elle sentit soudainement des larmes qui coulaient le long de ses joues, incarnations de la crainte qui la saisissait si soudainement.
Elle buta soudainement sur quelque chose, et une intense lumière l’aveugla. Puis, alors que ses yeux blessés s’habituaient à cette vive luminosité, elle remarqua qu’elle avait trébuché sur une personne vivante. Prise d’une profonde inquiétude, elle espéra ne pas avoir blessé cet inconnu, ou plutôt cette inconnue. Qui releva la tête. Et Emma se vit. L’inconnue, qui lui ressemblait comme deux goutte d’eau, releva la tête vers elle, les joues baignées de larmes, des cernes noires sous les yeux. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire hésitant, et de l’espoir fit briller ses prunelles brillantes de larmes salées. Emma éprouva aussitôt le désir de la consoler, de sécher ses larmes qui coulaient pour une raison inconnue. Mais elle se sentit tirée en arrière par une force invisible qui l’emmenait loin de son double. Cette dernière écarquilla les yeux, ses lèvres s’ouvrirent sur un cri de désespoir, mais aucun son ne franchit ses lèvres. Emma tendit la main vers son double. Puis, pleine de regrets, elle se laissa à nouveau prendre par l’obscurité, se rendant compte qu’il n’y avait plus rien à faire.
Emma se réveilla en sueur. Avec soulagement, elle vit un peu de lumière s’infiltrant par la fenêtre. Elle s’approcha de la fenêtre et, avec émerveillement, regarda la faible luminosité qui filtrait par les rideaux. Puis, se souvenant brutalement, elle éprouva un profond remord pour avoir laissé son double, seule dans l’obscurité…