Hinode No Yami, l'Orphelinat
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Hinode No Yami, l'Orphelinat

Depuis cette guerre sanglante, ténèbres et lumière s'affronte dans un combat sans merci... Vers qui vous tournerez-vous ?
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 Let's train ~

Aller en bas 
AuteurMessage
Alyson Belfield
Élémentaire Néophyte
Élémentaire Néophyte
Alyson Belfield


Messages : 9
Date d'inscription : 02/05/2011

Feuille de personnage
Âge :
Pouvoir(s) & Arme(s) :

Let's train ~ Empty
MessageSujet: Let's train ~   Let's train ~ Icon_minitimeMer 4 Mai - 22:46

Un léger bruit digne de la pose d’un pied sur le sol. Un pied nu, suivit du deuxième pied. Court, fin et d’une pâleur légère, pas loin de la porcelaine. Une main qui s’appuie sur le lit, permettant à un corps de se relever. Une belle mécanique en soi, constituée de signaux électriques, d’impulsions à des endroits et qui ordonnent le fonctionnement. L’électricité, quelque chose de bref, de rapide et d’efficace. Sans ça, nous ne pourrions pas bouger et ne pas faire fonctionner la technologie. Adieu les téléphones ou les ordinateurs sans cette énergie.
En parlant de l’énergie et de l’électricité… C’est précisément ça qui va m’intéresser.
Je m’approchais de mon ordinateur, connecté à l’alimentation du pensionnat. Après avoir observé la notice, je savais ce que je devais faire pour ne pas qu’on me remarque. Même si ma maitrise n’est qu’approximative pour l’instant, l’entrainement est précisément fait pour s’améliorer. Et j’avais tout prévu pour faire cet entrainement… Tout mon matériel était près.

Quelques jours avant, j’avais prit une épine d’acier et l’avais gratté contre une plaque pour en faire de la poussière. Une simple poussière qui me permettrait de savoir si je me suis améliorée. Et avec les cours de physique, je pourrai faire une chose bien particulière avec…

C’est ce qui m’emmène à aujourd’hui, dans l’après-midi. Après avoir flâné en finissant les devoirs, avec ma tenue scolaire –sans les chaussettes grandes- bien en place, je profitais de ma solitude habituelle pour m’exercer.
Je débranche l’ordinateur, en laissant tomber la prise par terre, et pose mes deux doigts sur la prise murale. Mes yeux marron fermés, je me concentre pour ressentir l’électricité. Sentir cette énergie couler dans les fils, les parcourir, sentir cette chose frôler mes doigts. Et lentement, sans me précipiter, en rependant la poussière d’acier sur une feuille blanche posée au sol, je laissais venir l’électricité sur mes doigts. Je la sentais remonter mon bras, un crépitement familier, habituel pour moi. Anodin et agréable. Un plaisir singulier pour moi. Je ne devrai surtout pas perdre le fil. Sinon le bureau rangé correctement, le lit bien fait et ma tenue seraient grillés. Alors en gardant les yeux fermés, en oubliant tout les bruits alentours grâce à mon indifférence naturelle, concentrée, je fis en sorte de récolter l’énergie dans tout mon corps. Pour l’instant ça devrait suffire…

Ma main se posta au-dessus de la feuille blanche recouverte de poussière. C’est maintenant que je dois rester calme. Mes yeux, parcourus de reflet jaune, ouvert et fixant ma main. Ma main, dans laquelle l’électricité se concentre, tournant et en sortant sous forme de fils cassés et irréguliers. Et je commence à faire tourner l’énergie autour de ma main, autour de mon poignet… Je commence à créer un champ magnétique. Un simple champ magnétique, auquel les particules d’acier réagissent. Commençant à bouger, à s’élever, se collant à ma main, s’amassant ainsi en un petit monticule difforme, ne ressemblant à rien d’autre que de la gélatine. Enfin, une forme à peu près dans ce genre.
En contact avec cet objet, j’entame l’autre étape de ce que je voulais faire. Laisser une partie de l’énergie s’écouler dans la forme dans ma main. Mais le plus complexe est là… Réussir à inverser la force de ce courant. Le premier essai est peu concluant. La poussière se fait simplement tirer de ma main pour s’écraser au sol et s’effriter après. Déçue, je recommence la manœuvre. L’élément de Zeus coure dans mes veines, mais cette fois je décide de faire autrement, en créant une sphère d’électricité dans ma main et que j’approche de la poussière. La poussière, cette fois, s’élève et se repend tout autour de cette forme. Une boule d’acier avec un cœur électrique. Mais cette forme est plus simple à tenir au moins…

Je regarde mon lit et m’en approche, maintenant la forme dans ma main. Et j’envois la boule sur la couverture pour la faire glisser, mais en essayant de maintenir l’électricité qui elle maintient la poussière… Mais elle finit par se dissiper et la poussière retombe sur le lit. Pas grave… Je recommence. D’abord cette opération échoue, mais au fur et à mesure je comprends cette mécanique ; j’arrive à prendre l’électricité comme une extension de moi-même. Et comme ça, la boule maintien une apparence à peu près sphérique, presque parfaite. Seuls quelques difformités sont visibles, des endroits un peu plus cassés que d’autre. Mais j’arrive à la maintenir correctement en place. J’approche ma main droite, celle d’où provient l’électricité. Et la boule commence à s’éloigner. En approchant la gauche, la sphère s’approche et s’y colle. Comme un aimant, une main est le nord, l’autre le sud… Un constat intéressant. Je décide d’inverser la circulation de l’électricité en moi, et l’inverse se produit. La sphère se décolle de ma main gauche et se colle à la droite. Je serre la boule et change d’un coup le sens. La boule se malaxe pour sortir, en une forme plus proche de pâte à modelée écrasée par une main et cogne le montant du lit. Bon heureusement que c’est solide, un montant de lit… L’écran de mon téléphone qui est posé juste à côté aurait surement moyennement apprécié. Mais au moins j’arrive correctement cet exercice. Comparé à mon arrivé au pensionnat, où j’arrivais à peine à faire sortir une étincelle de ma main…

En restant claire dans mes pensées, je me lis au cœur de la sphère. Je commence à le malaxer, à lui donner une forme différente. Une forme de pointe, que la poussière imite parfaitement en se répartissant équitablement. Et avec l’autre main, je créer un fil d’électricité, un éclair crépitant et brillant d’une lueur bleuté intense. Au contact de l’aiguille reformée, j’arrive à sentir les mouvements de chaque particule de poussière. Leur rotation, leur mouvement… Et en l’entourant progressivement de ce second courant électrique, j’arrive à le saisir lentement. Je commence alors à ramener le fil vers moi, le faire revenir dans mon corps et l’aiguille se fait ainsi attirer. Jusqu’à finir dans ma main. Mais je perds le contrôle et l’aiguille se trouve envoyée dans le montant du lit. A nouveau à côté de mon portable. Je décide alors pour le bien de mon appareil de le mettre dans le tiroir de mon bureau. A force il va se faire casser… Et je renvois un fil sur l’aiguille. Plusieurs fois des objets se font marquer par l’aiguille fatale, avant que je n’arrive à la maintenir dans ma main. Mais ce principe me plait bien… je laisse tomber la poussière sur la feuille blanche et remet l’électricité dans la prise. Et je dessine une cible avec du carton. Un coup de punaise dans le mur, en accrochant la cible, et je refais l’aiguille. Depuis mon lit, visant correctement en calant l’aiguille dans ma main, je fais en sorte de repousser l’aiguille. Mais le problème cette fois est la force et la vitesse. Pas assez rapide et pas assez de force pour se planter. J’ai juste à envoyer un fil pour récupérer l’aiguille, avec quelques ratés des fois, mais je peux faire varier la direction de mon fil. Et je recommence l’opération. Un tir qui percute le mur et rebondit. Un qui se plante dans la cible, à l’extérieur. Une fois proche du centre. Puis ça part totalement à côté. Un enchainement qui se stabilise à force de travail. En m’y acharnant longuement, je finis par toucher le centre. Après l’avoir touché plusieurs fois, je me décide à essayer sur une cible mouvante. Une nouvelle pièce de carton, je la jette et je tire l’aiguille. Je rate, je touche, je rate mais ne loupe pas ma lampe de chevet… Il m’en faudra une nouvelle, dommage. Elle était bien pourtant… Mais je n’abandonne pas. Un nouveau tir, des séries de tir, sans m’arrêter, sans me laisser de pause. Et la fatigue me gagne, le soleil décline, il tombe lentement. La nuit se lève lentement, mais l’heure du repas arrive… Alors un dernier tir, l’aiguille frappe le centre et le carton se trouve planté sur le mur. Je me laisse simplement tomber sur le sol, collant mes doigts à la prise pour me décharger de cette énergie. Engourdie, rebranchant mon ordinateur, je reste ainsi quelques instants, en écoutant les bruits externes. Les autres pensionnaires qui se précipitent dans le couloir pour aller manger. Pour ma part, après m’être relevée avec peine, je me dirige vers la douche et commence à me laver. Les raisons étant que ça fatigue un peu et aussi que c’est intensif, donc on transpire… Et autant être bien dans sa peau avant d’aller manger, n’est-ce pas ? ~
Revenir en haut Aller en bas
 
Let's train ~
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hinode No Yami, l'Orphelinat :: L'Orphelinat Hinode :: Quartier général Lumen :: Dortoirs ( pouvant être mixtes ) :: Chambre 01 : Alyson - Scarlett-
Sauter vers: